-Ombres chinoises  (18' - 1988), pièce pédagogique pour ensemble instrumental : 2 fl, 1 cl., 1 cor, cordes (4/4/3/2/1) (nomenclature adaptable)

        -création en mai 1988 par l'Ensemble Stéphane Berthet, dir. par Nicolas Vérin, au Théâtre XIV à Paris

        -reprise par l'Orchestre de 2e cycle du CNR de Chalon sur Saône, dir. Philippe Cambreling


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Description :

Ombres chinoises est une oeuvre de caractère pédagogique pour un ensemble instrumental non-professionnel. Elle entreprend d'introduire un certain nombre de techniques, de notations et styles contemporains, sans pour autant tenter d'être exhaustive.

Après la trame, qui symbolise le tissu harmonique sur lequel se fait la projection, sont présentés les cinq personnages de l' "histoire". Ceux-ci sont ensuite l'objet de diverses aventures, qui sont ici appelés des épisodes. Ces épisodes sont prétextes à un travail concentré sur une technique, une notation, un style, et sont des sortes de variations/combinaisons. Le premier épisode est la rencontre entre le premier et le troisième personnage et met en jeu des lignes s'élargissant en masses pour finalement se retrouver à la fin sur un unisson. La péripétie 1 qui suit, est une brève étude sur les positions d'archet. Le no. V est une bataille, aussi bien pour les instrumentistes entre eux, que du point de vue de la musique ; la pulsation y est décomposée en des rythmes multiples et conflictuels. La danse 1 qui suit, utilise la notation proportionelle afin de focaliser l'attention sur les formes du son. Le no. VII est un voyage qui nous entraîne dans un univers non-instrumental, avant d'aborder un nouveau paysage. Ce dernier est une variation sur la trame du début, et a une fonction d'intermède. Nous sommes ensuite plongé dans une aventure très hasardeuse (la composition de cet épisode fait en effet une large place au hasard), où sont mêlés tous les personnages. La péripétie 2 nous entraîne ailleurs et fait appel notamment aux triples cordes. Le no. XI, dialogues, utilise des "réservoirs" de notes ou de motifs dans lesquels les instrumentistes peuvent puiser, ayant ainsi une marge d'improvisation à l'intérieur d'une forme composée. L'épisode suivant, chant , est une cadence de clarinette, en variations très brillantes du quatrième personnage. Nous sommes alors entraîné dans un jeu, qui à nouveau fait appel à une notation proportionelle. Le no. XIV, danse 2, est fondé sur le principe de répétition. De courts motifs issus des deux premiers personnages se superposent en se décalant continuellement. La pièce se termine par les salutations des cinq personnages qui s'en vont avec les musiciens.

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